Retour en Colombie : Fraiches retrouvailles avant le désert de Tatacoa !
- Ju
- 16 mars 2017
- 3 min de lecture

Après un premier vol pour le Costa-Rica, l’annulation du second pour le Panama, 10h d'attente à l'aéroport de San José et un ultime vol, il est 23H lorsque nous arrivons enfin à Bogotá après une très longue journée débutée aux aurores !
On est très heureux de retrouver la Colombie même s’il faut bien avouer que le changement de température pique un peu ! Le lendemain matin, à environ 2600 m d’altitude, il fait un petit 12 degrés accompagné d’une petite pluie de biais :S C’est donc jean, pull, écharpe, et imper ! ça nous change des deux derniers mois lors desquels on a quasiment pas vu une goutte de pluie !





Après un petit passage à Nativo, le petit resto végé que l’on avait découvert avec Ninie, nous voilà en route pour Ubate, petit village situé à 1 heure au Nord de Bogota.
On retrouve là-bas Diego et Jessica qui nous avaient accueilli chez eux à Mexico. Le courant était super bien passé, tellement bien qu’on avait dégainé notre premier rougail saucisse avec eux (Bon en réalité c’était plus un rougail chorizo mais Chacha ne s’en était pas mal sortie sur ce coup-là !).
Et comme le hasard fait parfois bien les choses notre retour en Colombie coïncide parfaitement avec leurs vacances. L’occasion de se retrouver dans la ferme familiale, de refaire cette photo volée et de rencontrer Jorge, le père de Jessica, et ses vaches dont il est si fier !




En se quittant on s’est promis de se retrouver en France cette fois-ci et pourquoi pas à la Réunion ! On vous attend les Amis ! pour un vrai rougail saucisse cette fois-ci !


Nous n’avons prévu que quelques jours et deux étapes pour ce retour en Colombie. La forêt amazonienne où l’on envisage de rester quelques jours avant de passer au Pérou en remontant l’Amazone et avant cela, le Désert de Tatacoa, située à environ 300 km au Sud Ouest de la capitale, dans le département de Huila.
Après une dernière soirée à Bogota en compagnie de Jorge qui tenait à nous inviter à un spectacle concert en hommage à Edith Piaf nous voilà donc partis, dès potron-minet, en direction de l’étendu aride qui n’a en fait de désert que le nom et la température !
Il s'agit en réalité d’une forêt sèche tropicale de 330 km² qui doit son nom à la présence de l’Amphisbaena alba, une espèce de reptiles sans patte et pas très sexy (ca ressemble à un serpent mais ça n’en n’est pas un) que l’on avait eut la « chance » (pour moi en tout cas 😊) de voir à Minca et que les locaux appellent donc ici « Tatacoa ».

Après 7H00 de trajet le premier jour, une nuit passée à Villavieja et encore 30 minutes de route le lendemain nous voilà enfin au désert aussi appelé Vallée des Tristesses ! Et c’est vrai que le contraste avec les paysages luxuriant que l’on a pu voir ailleurs en Colombie est saisissant. On ne pensait pas trouver ici ce genre de paysage que l’on associe davantage au Mexique ! Les températures, les cactus et l’érosion importante qui entaille et sculpte les sols nous rappelle en peu la Death valley de Californie.
Première excursion, 2 petites heures bien au chaud dans le labyrinthe del Cuzco, un dédale de petits canyons de couleur rouge et ocre. Magnifique !












Situé à proximité de l'équateur et à l'abri de toute pollution lumineuse, le désert de Tatacoa est également une destination idéale et renommée pour l’observation des étoiles. Il y a un observatoire où tous les soirs il est possible de les observer au télescope… Malheureusement pour nous c’est en ce moment la saison des pluies et les nuages et averses de la nuit ont condamné toute possibilité de voir saturne et ses anneaux … dommage !
Du coup, couchés tôt, levés tôt ! En route « à la fraîche » pour la seconde partie du désert. 7 petits km à vélo (de merde… ça les emmerderait de mettre des vitesses sur leur foutus vélos) bien caliente pour rejoindre los Hoyos et ses canyons de couleurs grises et blanches. Là encore la l’érosion des roches a créé un vrai labyrinthe et dessiné des formes complexes impressionnante !




Sur ce coup là je dois bien avouer que sans le sens de l’orientation de chacha et si on m’avait suivi on nous aurait certainement retrouvé tout sec dans un coin d’ici quelques jours !


Sortis de là sains et saufs, il nous a de nouveau fallut reprendre la piste à vélo, avec ce léger sentiment d’incertitude sur notre capacité physique à y parvenir. C‘est pas beau de vieillir …
Retour dans la foulée à Bogota pour préparer notre envol pour l’Amazonie ! Nouvelle destination pour bousculer une fois de plus nos repères et nous faire rêver !
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